L’échange avec des personnes qui n’ont pas de “solutions miracles” pour conserver les zones humides est un bon point de départ pour discuter avec le monde agricole. J’apprécie que l’on ne m’impose pas une méthode trop contraignante.

Landedubeaujolais

Contrairement à certaines idées reçues, les agriculteurs jouent un rôle-clé dans la préservation des espaces naturels. Au Conservatoire, nous avons à cœur de favoriser des systèmes gagnant/gagnant.

C’est pourquoi le Conservatoire d’espaces naturels se soucie depuis des années d’accompagner les exploitants pour trouver des solutions techniques ad hoc. Des partenariats ont été noués avec de très nombreux agriculteurs pour faire de la biodiversité un allié, et garantir durabilité des exploitations et préservation des milieux. Nous travaillons également avec les Chambres d’agriculture pour que les contrats proposés dans le cadre des mesures agri-environnementales  correspondent au mieux aux réalités de terrain, et plus largement pour relier les hommes et éviter les cloisonnements excessifs.

Des exemples d’intervention

  • un travail aux côtés d’environ 400 agriculteurs ;Agriculteurs
  • un travail à l’échelle de l’exploitation avec des diagnostics menés en complémentarité avec des techniciens des Chambres d’agriculture ;
  • des partenariats spécifiques construits avec des exploitants sur près de 60 sites afin que la ressource végétale puisse être valorisée au sein de l’exploitation ;
  • l’organisation chaque année du concours des prairies fleuries dans l’Ain, premier concours organisé hors territoire de parc en déclinaison du concours national, devenu un label du concours général agricole ;
  • une implication dans l’animation de territoires en mesures agri-environnementales, par exemple dans le Bas-Bugey sur des enjeux de qualité de prairies permanentes ou sur la plaine du Forez avec des préoccupations liées à la qualité de l’eau notamment ;