La fréquentation en terrain militaire, des exemples pour la canaliser
Les terrains militaires constituent souvent de précieux réservoirs de biodiversité, préservés de toute agriculture intensive, d’une industrialisation ou d’une urbanisation galopante. le maintien de ce patrimoine peut cependant nécessiter une régulation des usages, parfois sur des périodes limitées.
les activités de préparation opérationnelle – tirs et manœuvres – y restent évidemment prioritaires car ces terrains représentent l’infrastructure de travail des armées. en revanche, il est important pour des questions environnementales et de sécurité, de réguler la fréquentation civile, autorisée ou illicite.
Sur ce plan, même si toute intrusion sur les camps militaires est interdite en France pour des civils non autorisés, des constats de non respect de cette clause sont réguliers. le camp des Garrigues et le mont–caume, situés respectivement aux abords de l’agglomération de nîmes et de toulon, sont particulièrement touchés.
Les impacts sur les habitats et espèces protégées peuvent être importants. aussi, la gestion de la fréquentation, militaire et civile, autorisée ou illicite, est indispensable. une batterie d’expérimentations a été menée dans le cadre du life défense nature 2mil au bénéfice du bon fonctionnement de l’activité militaire mais aussi à la qualité des espaces naturels. ce guide en retrace les grandes lignes.
Date de parution : Décembre 2017