Le Robert le diableur de métier des Cen, perfectionné au fil des ans, la gestion d’espaces naturels s’appuie sur la maîtrise foncière de terrains à forte valeur écologique (acquisition des parcelles, contractualisation avec le propriétaire, bail…) et la mise en œuvre d’une gestion, réfléchie et concertée, adaptée aux enjeux en présence.

Elle consiste, en s’appuyant sur une réflexion scientifique et sur un savoir-faire spécifique, à assurer les travaux nécessaires pour que ces espaces naturels riches en biodiversité continuent de remplir leurs fonctions. Elle se construit autour de plusieurs phases de travail complémentaires.

 

 

miniFD_IMG_0624Connaître les patrimoines

La connaissance scientifique constitue un préalable à la préservation de notre patrimoine. C’est au travers d’inventaires des richesses naturelles mais aussi culturelles et de recherches approfondies sur le fonctionnement des sites que se dessinent les priorités d’actions et le choix des outils de gestion appropriés.

 

 

 

Engager le dialogue et la concertation

Avant d’appliquer des programmes de préservation d’un site, le dialogue s’impose et les orientations définies sont le fruit d’une importante concertation avec les acteurs locaux. Propriétaires, élus, associations d’usagers, représentants administratifs… tous ont leur mot à dire. Ils sont réunis dans un comité de pilotage associé à chaque phase de travail.

 

Assurer une maîtrise de l’usage des terrains

L’action conservatoire appuie sa démarche sur la maîtrise foncière (acquisition des parcelles) et la maîtrise d’usage (contractualisation avec le propriétaire) afin de pérenniser l’investissement réalisé sur chaque site. Le Cen Rhône-Alpes a très largement privilégié l’aspect contractuel par rapport à l’acquisition foncière, avec une proportion de 4 pour 1. En savoir plus sur les différentes modalités possibles.

 

Le plan de gestion

Elément de référence pour le Conservatoire mais aussi pour les acteurs associés au projet, le plan de gestion identifie les principaux enjeux écologiques du site et les menaces qui pèsent sur leur maintien. Il détermine sur une période de cinq à dix ans les objectifs à atteindre, les travaux et le suivi scientifique à mettre en œuvre. Il est soumis à l’approbation du comité de pilotage local.

 

IMG_0375Restaurer puis entretenir les milieux naturels

Sur la base du plan de gestion, sont conduits des travaux de restauration (remise en état du site) et d’entretien régulier de la végétation (par la fauche, le broyage, le pâturage extensif…). Ces travaux sont souvent confiés à des agriculteurs locaux ou réalisés dans le cadre de chantiers écoles et de coopération avec des structures de réinsertion. Dans certains cas, aucune intervention mécanique n’est jugée nécessaire et l’intervention du conservatoire se traduit simplement par une surveillance scientifique.

 

Evaluer l’impact de la gestion

Un suivi scientifique est mis en place avant l’engagement des travaux et se poursuit pendant plusieurs années. Il vise à contrôler l’efficacité des moyens de gestion et vérifier si les objectifs préconisés dans le plan de gestion sont atteints. Ainsi, après cinq ans de fonctionnement, l’analyse de ce suivi scientifique constitue la base d’une révision complète du plan de gestion.

 

fd_img_0309Faire comprendre l’action conservatoire

Des panneaux d’information disposés sur les sites qui s’y prêtent mais aussi diverses éditions contribuent à faire connaître l’action conservatoire auprès du public. Localement, l’information permet une meilleure appropriation du projet par les riverains et usagers.