Le sommet de l’élevage en Auvergne-Rhône-Alpes : une aubaine pour échanger avec le monde agricole

Présence du conservatoire d'espaces naturels Rhône-Alpes au sommet de l'elevage

Pris en charge par le Cen Auvergne, avec un appui important de la Fédération nationale des Cen, le stand représentant le réseau Cen n’avait rien à envier aux divers organismes agricoles présents. Salariés et bénévoles de divers Conservatoires se sont relayés durant la semaine pour discuter avec les visiteurs et les autres exposants et témoigner des solutions à trouver en commun avec la profession afin de concilier la préservation de la biodiversité et l’activité agricole. C’est l’un des axes importants déployé ces dernières années et le Cen Rhône-Alpes fait preuve, en ce sens, de nombreuses expériences positives tant en accompagnement d’exploitants qu’en diffusion d’outils vulgarisés pour améliorer les pratiques ou en appui à des organisations agricoles. Trois personnes étaient présentes ce mardi pour contribuer à cette sensibilisation.

L’enjeu est de taille : avec seulement 400 000 exploitants en France, un besoin de production soumis à des contraintes climatiques de plus en plus fortes et des prix tirés vers le bas, la prise en compte de la biodiversité peut paraître la cerise sur le gâteau en plein hiver. Pourtant  les prises de consciences sont de plus en plus nombreuses, des initiatives émergent et, de fait, un tel sommet d’ampleur nationale est là pour stimuler les envies de faire plus pour la transition agroécologique !

L’élargissement des partenariats

L’occasion est idéale pour rencontrer des partenaires existants ou potentiels et renforcer les liens et la vision qu’ont du Cen des organismes socioprofessionnels. Si avec les SAFER un accord écrit cadre les échanges sur l’aspect foncier, si l’Institut de l’élevage est un partenaire occasionnel du Cen, d’autres collaborations sont possibles et certaines ont été travaillées durant ce sommet : une meilleure connaissance du positionnement du Cen par les Forestiers privés, des réflexions sur les apports possibles avec plusieurs instituts techniques ou avec Terre de lien, un rapprochement avec les équipes pédagogiques de la DRAAF ou encore la mise à disposition du film La vie des sols auprès des organismes de formation agricoles (lycée et MFR)

Déjouer des idées reçues

Après une présence au salon de l’agriculture à Paris en mars, le sommet de l’élevage est aussi une chance de pouvoir faire connaitre le Conservatoire et échanger sur la situation agricole. Y compris pour corriger des idées reçues, des images d’Épinal sur la biodiversité ennemie de la productivité et bien sûr parler sereinement du loup et de l’élevage ovin. Une chose est sûre : il reste du travail pour faire de la biodiversité un élément central dans le fonctionnement de nos sociétés.