Renaturation d’un boisement humide sur le marais de Prodon

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Des travaux ont eu lieu tout au long de l’année 2023 pour renaturer le boisement humide du marais de Prodon, dans le département de l’Ain. Un chantier en plusieurs étapes que l’on vous présente dans cet article.

Les ouvrages à démolir et exporter_S Duret

 

Phase 1 : démolition

L’entreprise « Force de la Nature » (ça ne s’invente pas), implantée à proximité du site, a été retenue pour cette première phase de démolition avec export et traitement des déchets.
Des moyens conséquentes ont été mis en œuvre : pelle mécanique, manitou, camions, grande remorque, etc… pour l’export des gravats et des déchets. Une prestation lancée en début d’année 2023qui a demandé une adaptation constante à la météo mais aussi à la présence de nombreuses sources et résurgences. Le chantier a pris fin le 24 mars.

Les travaux de démolition_ P Micheletti

 

Phase 2 : dépollution

Au mois de novembre, un chantier bénévole a été également organisé en partenariat avec la commune de Grilly, l’association Orilan et la société de Chasse pour un passage « de finition » : de nombreux déchets étaient encore présents sur le site et nécessitaient une intervention manuelle : bâches plastiques semi-enfouies, métaux, briques…. Quelques membres de l’équipe projet du Conservatoire se sont retroussés les manches pour la remise en état du Marais.

Les bénévoles en pleine action de dépollution_ C Mathelet

Phase 3 : creusement de mares

Enfin, au mois de novembre, Sébastien et Pierre, nos techniciens travaux se sont chargés d’apporter la touche finale à cette renaturation en creusant un chapelet de mares variées (13 au total, parce qu’au Conservatoire, on est pas superstitieux) : des ornières, des hauts fonds, des trous, de la pente douce, des petites flaques…

Ces mares serviront à la reproduction des amphibiens présents sur le site. Notamment pour la grenouille agile ou le sonneur à ventre jaune, deux espèces d’intérêt sur le secteur.

De belles mares en eau_ P Micheletti

Et pour la suite ?

Début 2024 verra encore quelques travaux sur ces parcelles. L’abattage des thuyas plantés en haie dans les années 90 seront abattus pour laisser la forêt indigène se développer. Les troncs et les branches seront notamment utilisés sur place pour canaliser la fréquentation et protéger les zones les plus fragiles au piétinement.

 

 

 

 

 

 

 

 Projet financé par :